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MAGAZINE EN LIGNE
La crise sanitaire que nous traversons nous rappelle l'importance de l'anticipation et de la prévention. Face à l'urgence climatique, deux voies d'action sont possibles au niveau des politiques publiques et des acteurs des territoires : l'atténuation et l'adaptation. Depuis quelques années, l'État français prône les synergies entre les deux approches à travers des dispositifs de planification réglementaires et incitatifs de plus en plus transversaux, décloisonnés et complémentaires.
Retrouvez dans le Temps fort du n° 135 du MAG "Changement climatique : une trajectoire à inventer" :
- S'adapter : un projet de territoire ;
- ACCT : un « cheminement méthodologique » dédié aux collectivités ;
- Cit'ergie : les clés de la réussite vers une transition énergétique : Sylvain Avril, ingénieur en charge des approches territoriales, direction régionale Auvergne- Rhône-Alpes de l'ADEME - Thomas Meekel, DGA Ville durable, Ville de Grenoble;
- Normandie : la sobriété en mode collectif.

A lire également dans ce numéro :

- Décryptage : « La finance durable doit être intégrée à notre plan de relance économique » Valérie Quiniou-Ramus, directrice exécutive prospective et recherche de l'ADEME ;
- Recherche : ERA-MIN, un programme européen ambitieux ;
- Terrain : Économie circulaire : des bacs à marée pour qualifier les déchets et préserver le littoral (Nouvelle-Aquitaine) ; Hydrogène : une voie verte pour les transports (Bretagne et Occitanie) ; Expérimentation : la Guadeloupe consigne le verre ; Mobilité vélo : le Beaujolais renforce ses itinéraires cyclables (AURA) ; Un centre de traitement dédié aux déchets électriques et électroniques (Outre-mer) ;
- Portrait : Corentin de Chatelperron, ingénieur « je consacre ma vie aux innovations low-tech » ;
- Faits et chiffres : Consommation de ressources : privilégier la rénovation plutôt que la construction neuve ?[-]

ARTICLE CONSULTABLE AU CLER
La France figure parmi les leaders européens des réseaux de chaleur alimentés par les aquifères profonds des bassins sédimentaires. Dans quelques années, elle comptera aussi une dizaine de centrales d'un tout nouveau genre, valorisant l'eau chaude piégée dans les roches granitiques fissurées. En Guadeloupe, la centrale de Bouillante va quadrupler sa production d'électricité d'ici à cinq ans et ouvrir la voie à d'autres projets dans les Caraïbes. Concernant la géothermie sur sondes ou nappes superficielles, les accompagnements de l'Ademe et de la profession se poursuivent.
- Comment ça marche ?
- Légère reprise en géothermie
- Du vin bio refroidi à la géothermie
- Chaud et froid en boucle
- Du froid naturel (geocooling)
- L'Europe, réservoir de nouvelles géothermies
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A cet effet, les deux entités vont créer une co-entreprise du nom d'Aérowatt Energies. Cette dernière permettra de participer au développement de la production d'énergie éolienne en outre-mer et de réaliser des projets photovoltaïques intégrés au bâti sur grandes toitures en métropole. Aérowatt deviendra l'actionnaire majoritaire et l'opérateur industriel des projets. La Caisse des Dépôts quant à elle prendra une participation de 35% dans le capital de cette structure, en contrepartie d'un investissement de 9 millions d'euros réalisé selon l'avancement des projets. L'ensemble des opérations envisagées représente une puissance installée potentielle de 60 MW. Le protocole d'accord prévoit l'intégration, dans un premier temps, de 5 centrales développées par Aérowatt, d'une puissance totale de 11 MW : - Parc éolien de Mont-Dore (Nouvelle-Calédonie), d'une puissance totale de 5 MW, dont la construction sera - Parc éolien de Désirade (Guadeloupe), en cours de « repowering » pour atteindre une puissance totale de 1,4 MW, - Centrale photovoltaïque Vinipolis, à Florensac (Hérault), de 0,3 MWc, - Centrale photovoltaïque d'Orange Porte Sud (Vaucluse), qui doit être livrée durant l'hiver prochain, d'une puissance totale de 2,2 MWc, - Centrales photovoltaïques intégrées à des quais de messagerie, en Métropole, pour une puissance cumulée totale de 2,2 MWc. Pour cette première tranche, l'apport en fonds propres de la Caisse des Dépôts sera de 2,7 ME.[-]