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IMPACT MINIME DES EOLIENNES SUR LES OISEAUX

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Article

JACQUES MAUDOUX [LETTRE D'INFORMATION DE]

8/12/04

B5

Avifaune ; Éolien ; Étude d'impact ; Impact environnemental

"[mercredi 08 décembre 2004 - 11h44 heure de Paris] PARIS (AFP) - Le risque de collision des oiseaux avec les éoliennes est ""minime"" par rapport aux risques rencontrés avec les pylônes électriques, lignes à haute tension et tours de communication, selon une étude de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage. Les études européennes font état d'une moyenne de 0,4 à 1,3 oiseau tué par éolienne et par an, un chiffre très faible par rapport aux dommages causés par la circulation routière, les lignes électriques aériennes ou encore les baies vitrées, relève l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie. La plupart des oiseaux évitent les éoliennes lorsque les conditions météorologiques sont normales. Mais certaines espèces sont plus vulnérables que d'autres: les rapaces et les migrateurs nocturnes (qui volent plus haut) sont plus exposés au risque de collision. La moitié des cas de collision observés concernent des rapaces, note l'étude de l'ONCFS (Impact des éoliennes sur les oiseaux). La localisation des éoliennes est très importante: les sites protégés, les zones humides très fréquentées par les oiseaux, les axes migratoires importants doivent être évités impérativement. Un taux de mortalité moyen de 33 oiseaux par éolienne et par an a été constaté sur des axes migratoires importants (Toronto, 2000). Les éoliennes peuvent aussi perturber les oiseaux dans le cycle de reproduction et dans les trajets migratoires: ils dépensent de l'énergie pour éviter les sites, peuvent se détourner vers des zones plus dangereuses pour eux comme les autoroutes, les lignes ferroviaires. La conception des parcs éoliens permet de prévenir l'essentiel des accidents, en évitant les alignements de turbines, qui sont autant de ""barrières"" pour les oiseaux, ou en aménageant des ""portes d'accès"". Les tours en treillis sont à proscrire, car elles attirent les rapaces qui les adoptent comme tour de guet et peuvent être fauchés par les turbines. Les Américains procèdent depuis 1994 à des études standardisées d'impact (BACI) avec un comptage des oiseaux sur une période d'au moins un an avant l'installation des turbines. L'ONCFS recommande de standardiser en France ce type d'étude. La législation française impose pour tout projet éolien de plus de 2,5 mégawatts une étude d'impact, avec les incidences sur le paysage, la faune, la flore et l'acoustique notamment. "

N° : 81204

Langue : Français

Niveau d'autorisation : 0

Sommaire : P. à P à P.

Centre 1 : CLER - Revue

Date modification : 20/12/04

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